Île déserte
: Les disques qui nous accompagneraient en cas d'exil sur la fameuse île déserte.... Ceux qui résistent à tout, aux modes, à la hype, aux errements postérieurs de leur auteur (plus fréquent qu'on pense pour disqualifier un disque), au temps qui passe bien sûr... Il y a ceux de Van, un peu hors concours forcément, mais surtout tous les autres...
Pour moi (et quelques autres), le chef d'oeuvre indépassable de Bruce Springsteen. Un disque enregistré seul ou presque qui fait le pont entre Dylan et Suicide (Alan Vega), un immense disque de rock. Le boss n'a jamais fait mieux.
L’occasion de relire la magnifique chronique publiée à l’époque (1982) par Laurent Chalumeau dans Rock&Folk. Chronique qui trouve une résonance dans l’Amérique d’aujourd’hui. Chalumeau y fait référence à la future grande crise économique de 1989. Il s’était juste trompé de deux décennies…